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Paris, le 27 novembre 2024 – Cartan Trade, l’insurtech spécialisée en assurance-crédit, annonce des résultats solides pour l’année 2024 et dévoile sa stratégie pour la période 2025-2027, tout en adaptant son Comité Exécutif.

Performances 2024

En ligne avec ses objectifs, Cartan Trade affiche des résultats conformes aux attentes sur tous ses marchés (France, UK, Benelux, Italie) tant au niveau des primes brutes émises (GWP) que du ratio Sinistres/Primes (Loss Ratio).

Le portefeuille de la société compte désormais près de 300 clients, répartis entre 38% de polices globales, 34% de Top up et 28% de Single Risk, avec un engagement total de 10 milliards d’euros, témoignant de l’intérêt croissant pour ses solutions innovantes dans un marché en pleine transformation.

 

Plan stratégique 2025-2027 : Les 3D

Pour accélérer sa croissance, Cartan Trade mise sur trois axes stratégiques :

Drive : Poursuivre la croissance durable des primes et de l’Ebitda tout en maintenant sous contrôle la sinistralité et en développant sa qualité de services.
Disrupt : Accélérer les investissements dans les nouvelles technologies et la data afin d’enrichir la souscription et le suivi des risques, tout en misant sur des partenariats innovants, notamment pour adresser les besoins des PME.
Develop : Attirer et intégrer des talents diversifiés pour soutenir son modèle de croissance et promouvoir l’assurance-crédit comme un secteur attractif et innovant.

Changements au sein du Comité Exécutif

Pour accompagner cette stratégie, Cartan Trade annonce une nouvelle organisation de son Comité Exécutif :
Christophe Pennellier (Directeur des Risques, Recouvrement et Indemnisation) renforce son rôle en matière de gestion des engagements et de relations avec les apporteurs de capacité (assureurs et réassureurs).

Islam Madani
(CTO) et Julien Madec (CFO), récemment intégrés à l’équipe, piloteront les projets d’innovation et d’excellence opérationnelle.

Anne Smadja
(Directeur France), Matthew Wells (Directeur UK, Irlande et Benelux), et Paolo Cioni (Directeur Italie) rejoignent également le Comité Exécutif. Après avoir développé avec succès leurs marchés, ils joueront un rôle clé dans la croissance et la consolidation de Cartan Trade en Europe.

Enfin, Alice de Brem Directrice Commerciale, Distribution et Marketing, quittera l’entreprise pour relever de nouveaux défis après avoir contribué significativement à son succès.
Ces évolutions, effectives immédiatement, visent à accompagner la croissance de Cartan Trade tout en renforçant son positionnement comme acteur incontournable du marché.


Un engagement renouvelé envers nos partenaires

Après bientôt 3 ans, Cartan Trade réitère son engagement envers ses partenaires et clients, avec une organisation solide et optimisée pour répondre aux besoins du marché et offrir des solutions toujours plus adaptées et innovantes.


À propos de Cartan Trade :

Créée fin 2021, Cartan Trade, la nouvelle insurtech spécialisée en assurance contre les impayés pour les entreprises, est née d’une conviction forte : démocratiser l’assurance-crédit auprès des entreprises, le plus souvent non assurées, en proposant des solutions combinant assurance-crédit traditionnelle et solutions plus modernes.

Avec l’appui de partenaires financiers reconnus, SV One SAS (fond ventures du Groupe SCOR), Bpifrance, via son fonds Large Venture, Quattro Holding (holding d’investissement réunissant plusieurs personnalités qualifiées de l’assurance-crédit en Europe) et Intact Financial Corporation, un des principaux fournisseurs d’assurance spécialisée dans le monde, Cartan Trade est un projet entrepreneurial, collectif et durable.

Après le lancement en France janvier 2022, la croissance de Cartan Trade est très rapide avec l’ouverture de nouvelles implantations au Benelux (novembre 2022), en Italie (décembre 2022), puis en février 2023 au Royaume-Uni.

Partenaire de plus de 70 courtiers, Cartan Trade accompagne près de 300 entreprises de toute taille, en Europe, réalisant leur chiffre d’affaires en France ou à l’international, avec une gamme de solutions complète entièrement digitalisées.


Plus d’info sur Cartan Trade : Qui sommes-nous ? – Cartan Trade

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Note de Christophe Pennellier, Senior VP & Chief Risk Officer chez Cartan Trade, l’insurtech qui démocratise l’assurance-crédit, notamment pour les PME en Europe.

Cartan Trade se distingue par son approche innovante et digitalisée, offrant des solutions modernes et adaptées aux entreprises de toutes tailles. La société apporte au quotidien des éclairages aux décideurs européens, tout en soutenant et sécurisant leur business.

Fort de son expérience de plus de 30 ans, Christophe Pennellier joue un rôle clé dans la gestion des risques, contribuant à la mission de Cartan Trade de rendre l’assurance-crédit plus accessible et efficace. 

Il nous partage, aujourd’hui, sa vision éclairée sur la situation économique actuelle de la France.


LES PRINCIPALES TENDANCES ÉCONOMIQUES EN FRANCE

La confiance des chefs d’entreprise s’est dégradée sur 2024.
Les incertitudes concernant les politiques publiques, les interrogations autour du budget et la nécessité de réduire les déficits publics font peser une véritable menace sur une croissance déjà fragilisée.

Les récentes annonces autour de la réduction des déficits publics (de 6.1% à 5% sur 2025), les baisses de dépenses publiques et les hausses d’impôts auront des conséquences négatives sur l’investissement et la consommation. 

Dans ce contexte, la France est sous surveillance accrue des marchés financiers et des agences de notation du fait du scepticisme des experts sur la nouvelle trajectoire de déficit.

La dette française est désormais plus coûteuse avec des taux d’intérêts plus élevés pour la souscription d’obligations d’État françaises (OAT). Ces taux sont désormais plus importants que ceux de l’Espagne ou du Portugal. Notons qu’environ 54 % des titres de dette publique et privée française étaient détenus par des non-résidents au 2ème trimestre 2024. Cette forte proportion de dette détenue par des investisseurs étrangers rend la France particulièrement sensible aux perceptions et aux décisions de ces investisseurs.

Le contexte mondial est marqué par plusieurs incertitudes géopolitiques entre les prochaines élections aux États-Unis, la situation au Moyen-Orient, la guerre russo-ukrainienne… Cette combinaison complexe a un impact significatif sur l’économie française.

Dans cet environnement économique instable, les chefs d’entreprise adoptent une position attentiste et préfèrent retarder leurs investissements. 



FOCUS SUR LES DIFFÉRENTS SECTEURS

Les secteurs sur lesquels nous ne prévoyons pas de dégradation sur 2025 :  

L’agroalimentaire reste un secteur clé de l’économie française. Nous sommes toujours considérés comme une puissance agricole avec une part importante dans les exportations françaises. Les tensions géopolitiques accentuent une pression sur les prix agricoles. Quant aux phénomènes climatiques (El Niño, les fortes précipitations qui ont perturbé les récoltes de 2024, …), ils constituent des aléas de nature à perturber un cycle de croissance qui reste encore bon.

Le secteur de l’énergie présente des besoins d’investissements afin de modifier le mix énergétique français encore trop dépendant du carbone (60% de la consommation). Les énergies renouvelables augmentent progressivement leur place sous l’effet de la politique climatique. La place du nucléaire dans ce mix énergétique (36%) confère à la France un savoir-faire reconnu à l’international, et les investissements à réaliser pour moderniser et agrandir le parc nucléaire offrent de belles perspectives.

L’industrie pharmaceutique française connaît une année 2024 dynamique et tirée par l’innovation. La demande à l’international reste bien orientée sur un secteur dominé par les « Big Pharma » parmi lesquels Sanofi figure en bonne place.  Le développement des mécanismes de couverture sociale, dans des pays qui en étaient dépourvus jusqu’à la crise Covid, offre des perspectives intéressantes mais la concurrence est très rude sur les génériques. 

Pour les autres secteurs, nous sommes sur des risques élevés voir très élevés.

La construction reste le secteur le plus lourdement touché par la remontée des défaillances depuis 2 ans. Plusieurs phénomènes se conjuguent pour expliquer la chute des mises en construction et celle de l’activité : des taux d’intérêts élevés, des investissements fonciers en forte baisse, des coûts matières et énergétiques difficiles à répercuter pour les constructeurs et artisans, et enfin, une chute des transactions immobilières chez les particuliers. 

Dans un premier temps, le logement neuf a été l’activité la plus touchée par ce ralentissement mais la rénovation souffre désormais en dépit de besoins importants, notamment sur la rénovation thermique et la mise aux normes des bâtiments. L’instabilité des aides dans ce domaine avec des changements des conditions fiscales et d’accès aux subventions qui sont modifiées régulièrement, avec une baisse de leur attractivité, privent les acteurs et les clients d’une visibilité nécessaire pour lancer des chantiers.
Enfin, le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) a pour effet de limiter et de rendre difficile tout nouveau projet. Les besoins en logement restent importants en France et la baisse des taux ainsi qu’un assouplissement de la politique des banques sur la délivrance des prêts immobiliers pourraient apporter un peu d’oxygène sur 2025. 

L’Industrie automobile est actuellement sous pression face à un marché qui s’est fortement ralenti en 2024 avec la chute des ventes de véhicules électriques à un moment où l’ensemble des constructeurs consacrent une part massive de leurs investissements sur le moteur électrique. L’échéance 2035 qui doit marquer l’interdiction de production de nouveaux modèles thermiques impose ces investissements vers une transition de l’outil industriel et l’adaptation de l’ensemble de la filière. Le coût des véhicules électriques reste un frein majeur à l’achat. La pression et les aides à l’achat sont complexes à mettre en œuvre et leurs conditions changent trop régulièrement pour rassurer les acheteurs. En outre, la concurrence chinoise sur les véhicules reste très agressive, les barrières douanières dressées par l’Europe font effet pour l’instant mais la pression de la Chine et sa volonté de produire au sein de l’UE pourraient affaiblir la position de Bruxelles.

La hausse du coût de l’énergie pèse également sur la situation de la filière, comme le montrent les annonces de résultats revus à la baisse sur 2024. Ces difficultés pèsent sur  les sous-traitants qui subissent déjà une hausse des défaillances. 

La baisse des taux d’intérêts, les derniers efforts consentis par les constructeurs sur les véhicules électriques, la nécessité de « décarboner » le parc automobile, le renouvellement de l’offre produits et l’engouement du « vintage » sont autant d’éléments intéressants pour ce secteur (le succès du dernier Mondial à Paris en atteste), mais la transition sera longue et très coûteuse sous la pression grandissante d’une concurrence hors UE.

La métallurgie est frappée par les difficultés de l’économie chinoise, premier producteur mondial d’aciers (55% des aciers produits en 2023). La crise de l’immobilier et de la construction, premier débouché de cette production d’acier, a conduit la Chine à exporter massivement ces aciers provoquant une chute brutale des cours à partir de l’été 2024. L’ensemble des sidérurgistes, dans le monde, subissent de plein fouet ces chutes de prix dans une période où l’industrie ralentit et où les besoins d’investissements restent importants (notamment sur la décarbonation). Certains acteurs ont déjà réduit leur capacité de production et certains ont même arrêté leur activité comme Huachipato, le premier aciériste du Chili. 

Cette situation fragilise les acteurs de la filière, les négociants et revendeurs se retrouvant avec des stocks achetés au prix fort et subissant des dévalorisations importantes qui mettent à mal leur situation financière.

Le contexte économique global actuel en France demeure incertain. La croissance devrait poursuivre son érosion en 2025 dans un contexte de politique intérieure instable et des tensions géopolitiques toujours présentes. Cet environnement pèse sur le moral des chefs d’entreprises et des ménages. L’épargne étant toujours élevée au dépend de la production.


LES DÉFIS INTERNATIONAUX POUR L’ÉCONOMIE FRANÇAISE

Le positionnement de la France est également ébranlé par le non-respect permanent des critères de convergences exigés par l’Euro, aucun des plans proposés jusqu’à présent n’ayant pu atteindre les résultats escomptés. La France est désormais placée sous surveillance pour déficit excessif et la pression s’accentue de la part des agences de notation qui ont toute placé la France en perspective négative. Une dégradation de la note aurait pour effet de surenchérir le coût de la dette et si les dernières émissions d’OAT par France Trésor à l’été 2024 a rencontré un bon accueil de la part des investisseurs, il n’en demeure pas moins vrai que le spread avec le taux allemand s’accentue et le coût de la dette devient plus important. 

Au niveau européen, le ralentissement constaté en Allemagne est aussi un point d’attention majeur car, non seulement, il s’agit du premier partenaire économique de la France mais, également, le moteur principal de la zone Euro. L’Allemagne souffre principalement de la baisse de ses exportations, point fort de son économie, à destination de deux de ses principaux débouchés, la Chine et la Russie. Les relais de croissance ne sont pas nombreux dans un pays qui a toujours privilégié l’épargne à la consommation et qui connaît une crise démographique persistante. Les difficultés de l’Allemagne s’expliquent également par les coûts et les conditions d’accès à l’énergie, à la suite du choix stratégique de sortie du nucléaire créant une dépendance vis-à-vis de la Russie, pour la première industrie d’Europe. 

Enfin, l’environnement international reste un facteur d’instabilité pour les prévisions 2025. Les élections américaines de novembre sont porteuses d’incertitudes, le conflit à l’est de l’Europe s’enlise et les tensions persistantes au Moyen Orient font, à la fois, peser une menace sur les cours du pétrole et perturbe le commerce international dans le golfe d’Aden rendu difficilement navigable et dont le contournement surenchéri les coûts de transports. Il conviendra également de suivre la politique de relance de la Chine avec, en parallèle, une pression grandissante sur Taïwan qui peut devenir un nouveau point conflictuel avec l’occident et déstabiliser le marché de l’électronique. 


Sur un plan plus structurel, l’Europe accuse un retard grandissant sur l’innovation technologique avec les Etats-Unis et l’Asie. Le rapport Draghi a mis en évidence ce retard et l’absence de l’Europe sur les dernières avancées technologiques, notamment l’AI, peut amener des concentrations d’investissements en dehors de l’Europe et conduire à une fuite de la matière grise vers des pays plus attractifs. Ce rapport appelle l’UE à mener un plan d’investissement massif pour combler une partie de ce retard mais les pays européens restent très divisés autour du financement avec des situations budgétaires et d’endettements très disparates. Il est désormais très clair que ce décrochage de l’Europe sur les technologies constitue une menace pour son économie.  


L’INNOVATION UN FACTEUR DE RELANCE ÉCONOMIQUE


L’innovation est souvent considérée comme un moteur essentiel pour la relance économique. Cela montre que les entreprises ont confiance en leur avenir. Elles investissent pour répondre aux nouvelles demandes du marché. C’est un point qui est effectivement extrêmement important. 

En même temps, il faut bien prendre en compte que ces investissements s’amortissent très lentement.  C’est donc une prise de risque sans connaître l’impact sur le résultat final. 


L’ASSURANCE-CRÉDIT UN LEVIER DE RÉPONSE DANS CE CONTEXTE.

Sur ces derniers mois nous avons pu faire le constat d’une érosion de la croissance, d’une remontée des défaillances dans la plupart des pays européens, particulièrement en France, et une étude récente de la Banque de France fait état d’un dérapage des délais de règlements fournisseurs en contradiction avec les obligations de loi LME. 

Dans ce contexte, l’assurance-crédit peut jouer un rôle crucial en offrant de la visibilité sur la santé financière de ses acheteurs, en France et partout dans le monde, ainsi qu’une protection contre les impayés, permettant ainsi aux entreprises de sécuriser les transactions commerciales et de naviguer plus sereinement dans un environnement économique incertain.

Cartan Trade a une politique générale de souscription qui prend en compte les micros-événements propres aux secteurs et à la situation de chaque entreprise. Pour Christophe Pennellier, il est essentiel dans de telles circonstances, de revenir aux fondamentaux de gestion de trésorerie pour protéger son entreprise

Après avoir profité d’un accès au crédit peu cher, il est impératif de retrouver de bonnes habitudes de gestion de trésorerie.

Cela doit passer par une gestion fine des délais de règlement, qui se dégradent à nouveau en France.

Après une période marquée, pour les entreprises, par des niveaux de trésorerie globalement confortables sous l’effet des PGE, le poste clients redevient un actif clé pour le financement de cycle d’exploitation. Il convient de le sécuriser afin d’en assurer la mobilisation.

Enfin, sécuriser les approvisionnements en période économique difficile est important pour maintenir la continuité des opérations et minimiser les risques.


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Espace presse, A la une, Assurance-crédit
Retrouvez l’interview de Alice DE BREM VP – Group Head of Market Management, Commercial and Distrinution et Anne SMADJA Head of Cartan Trade France en collaboration avec l’AFDCC




Cartan Trade est le dernier-né des assureurs-crédit. Pouvez-vous nous présenter votre société et les principales réalisations depuis votre lancement en janvier 2022 ?


[Alice de Brem] Cartan Trade est née d’une conviction forte : dans un monde où les crises économiques et politiques se multiplient, les entreprises ont besoin de solutions pour renforcer leur résilience dans un marché d’assurance concentré et en manque de capacités. En combinant solutions traditionnelles et modernes, nous proposons des capacités additionnelles au travers d’une gamme variée de produits (contrats d’assurance-crédit sur l’intégralité du chiffre d’affaires, de façon ciblée sur certains acheteurs et en complément des contrats existants).


Cartan Trade compte 28 collaborateurs présents sur 4 principaux marchés : la France, l’Angleterre, l’Italie, et le Benelux. Nous distribuons nos solutions en Europe auprès de plus de 70 courtiers et accompagnons, 2 ans après notre création, environ 300 clients de toute taille et plus de 10 milliards d’engagements à ce jour. Après 2 ans, nos actionnaires ont renouvelé leur confiance dans le projet en apportant à Cartan Trade les fonds nécessaires à l’accompagnement de notre très belle croissance. Cette levée de fonds s’accompagne d’une nouvelle feuille de route, avec pour objectif d’accélérer et consolider notre croissance et démontrer ainsi la capacité d’évolution de notre modèle.

Notre dossier Fonction Crédit est consacré à l’anticipation et la gestion des défaillances, au recouvrement et à la gestion du BFR. Pouvez-vous nous rappeler en quoi vos services permettent des gains visibles sur ces 3 domaines ?

[Alice de Brem] Anticiper est le maître mot de la bonne gestion des risques. Cette anticipation passe par une bonne visibilité de la qualité de ses clients pour structurer son panel de clients et identifier les poches de rentabilité à développer. Cette information doit être exploitée de façon optimale pour prendre les bonnes décisions au bon moment. Par exemple, être alerté d’une information négative récente sur un acheteur juste avant la livraison de la marchandise permet d’éviter de nombreux écueils. À l’inverse, être rassuré et informé sur la bonne évolution d’un client permet de concentrer les efforts commerciaux sur des opportunités de développement avec celui-ci. C’est ce que nous proposons à nos clients.

Par ailleurs, confier son recouvrement à un expert tel que Cartan Trade permet aux entreprises clientes de ce service de générer des gains significatifs. À la fois par la rapidité de prise en charge, d’analyse et de lancement des dossiers, facteur clef dans la réussite du recouvrement, mais aussi par le recours à notre réseau de partenaires implantés au plus près des débiteurs, qui connaissent les procédures, la règlementation et les pratiques locales.
Les gains sont également visibles sur la gestion de la trésorerie et l’optimisation du BFR, car l’assurance-crédit permet aux Directions Financières de maîtriser les flux de trésorerie et le DSO. Avoir un Credit Management structuré favorise la confiance des partenaires et des établissements financiers, qui peuvent également bénéficier de l’indemnisation en cas de créance financée revenue impayée.



Étant donné la situation économique actuelle en France et à l’international, comment le marché de l’assurance-crédit s’adapte-t-il et quelles sont vos prévisions pour les mois et années à venir ?

[Anne Smadja]
Historiquement, les cycles de crise économique étaient relativement espacés, mais ces dernières années, nous observons, comme nos clients, des cycles économiques plus courts et plus intenses. Par exemple, si l’on reprend les évènements de ces 4 dernières années, nous avons fait face en France, d’abord à la crise Covid, puis aux impacts du conflit entre la Russie et l’Ukraine (gel des avoirs, inflation, hausse des prix des matières premières…) pour enfin affronter les incertitudes liées à l’environnement politique, augmentant ainsi la pression sur les entreprises et mettant à mal leur résilience.

Face à ces nouveaux défis, nos clients sont amenés à revoir leurs plans stratégiques, à se diversifier, investir de nouveaux marchés et se restructurer. En tant qu’assureur-crédit, nous suivons ces évolutions pour offrir nos couvertures et réduire les risques.
À titre d’exemple, nos clients expriment un besoin fort de stabilité des garanties délivrées. Pour y répondre, nous avons intégré plusieurs mécanismes dans nos contrats : la délivrance de garanties non annulables à la demande, ou la couverture de contrats et commandes spécifiques même en cas de dégradation de leur acheteur.

Certains disent que l’assurance-crédit « coûte cher ». Quels seraient vos arguments pour démontrer le ROI d’un contrat par rapport à de l’auto-assurance ?

[Anne Smadja] D’un point de vue factuel, on compare souvent l’indemnisation avec la prime pour estimer le ROI d’un contrat. Cette approche est simple et tangible, mais l’indemnisation n’est pas le seul gain d’un contrat d’assurance-crédit. Pour avoir une approche plus globale du ROI d’un contrat d’assurance, il faut considérer les économies réalisées sur les autres postes budgétaires de l’entreprise, à commencer par le coût de l’achat d’informations et des agences de recouvrement. Ensuite, il faut valoriser beaucoup d’autres gains, certes plus difficiles à quantifier, mais qui sont pourtant bien réels puisque liés à l’utilisation optimale des ressources internes et des gains de productivité tout au long de la chaîne de valeur : gain de temps commercial, de la gestion des comptes clients et réduction du temps de traitement des dossiers contentieux…

Par exemple, en cas d’impayés, l’entreprise doit souvent trouver une solution dans l’urgence pour pallier l’impact de cet impayé sur sa trésorerie en sollicitant ses partenaires financiers.
L’indemnité que l’assureur versera permettra à l’entreprise de passer ce défaut de trésorerie sans encombre, permettant ainsi de préserver sa crédibilité vis-à-vis des partenaires et l’obtention de meilleures conditions d’accès au financement.

Pour faciliter in fine l’appréciation du coût réel des garanties achetées, chez Cartan Trade, nous avons développé un système de « Pay as you use ». Grâce à ce système totalement automatisé, nos clients savent exactement quelles sont la valeur de chaque limite de crédit achetée pour piloter leur budget en toute sécurité. Ce modèle permet une transparence totale des coûts et des bénéfices, offrant ainsi une vision claire du retour sur investissement de l’assurance-crédit par rapport à une politique d’auto-assurance.



L’optimisation du BFR passe également par l’optimisation des délais de paiement et la réglementation européenne est en train d’évoluer sur ce sujet. Pouvez-vous nous partager les informations en votre possession et nous dire quels vont être les impacts probables pour les entreprises françaises ?

[Alice de Brem] Le projet de l’Union européenne vise à protéger les entreprises, notamment les PME, en réduisant les délais de paiement qui peuvent déstabiliser leur trésorerie et entrainer des défaillances. Rappelons qu’une défaillance sur 4 est liée à un retard de paiement. Cette initiative est louable, car elle cherche à éviter que les entreprises ne subissent des retards de paiement excessifs. Toutefois, ce projet pourrait avoir des effets néfastes, en particulier pour le commerce ou le négoce où les cycles de trésorerie dépendent fortement du crédit fournisseur pour financer les stocks et des délais de règlement des clients. Le projet fait état d’un délai maximum de 30 jours sans exception, ce qui diffère de la loi LME qui avait prévu des exceptions ciblées pour certains secteurs à activité saisonnière nécessitant une approche plus adaptée.

Cette réduction à 30 jours peut profiter aux micro-entreprises et inciter les grandes entreprises, souvent considérées comme de mauvais payeurs, à respecter des délais plus supportables pour leurs fournisseurs. Cependant, toutes les études sur ce projet s’accordent sur le fait que cela entraînera des coûts de trésorerie significatifs pour les entreprises. Le Parlement Européen a proposé des amendements de nature à prendre en considération les spécificités de certains secteurs jusqu’à 60 jours, voire 120 jours pour les secteurs présentant un caractère saisonnier ou une
rotation lente des stocks.



Pour finir, si vous ne deviez citer deux ou trois éléments qui vous différencient des autres acteurs du marché, quels seraient-ils ?

[Anne Smadja] L’offre de Cartan Trade est différenciante à de nombreux égards. Avec le Comex de Cartan, forts de nos expériences respectives dans le domaine, nous avons cherché à identifier les points de crispation des entreprises assurés-crédit ainsi que les freins à l’adhésion à l’assurance-crédit pour les entreprises non assurées, avec pour objectif affirmé d’y répondre au travers de nos solutions et de notre plateforme clients.

Ces efforts se traduisent en engagements concrets. Tout d’abord, la transparence. Les contrats d’assurance sont complexes nous le savons tous, et les contrats d’assurance-crédit le sont encore plus. Chez Cartan, nous avons été particulièrement attentifs à rédiger les clauses, et notamment les exclusions, de manière claire pour éviter tout malentendu en cas de sinistre. Cette clarté simplifie la gestion du contrat et permet d’automatiser de nombreuses actions pour gagner en rapidité.

Ensuite, la modularité de nos contrats est un point crucial. Ce n’est pas l’assureur qui doit imposer son contrat, au contraire ! Le client et son courtier peuvent co-construire leurs couvertures grâce aux options disponibles. Cela permet d’adapter les solutions à leurs besoins spécifiques.

Enfin, la stabilité des couvertures : nos clients peuvent à tout moment souscrire des garanties non annulables, ou opter pour des couvertures de contrats pour sécuriser leurs projets à long terme. Grâce à notre plateforme digitale, clients et courtiers ont rapidement accès à nos solutions et à nos experts, car la relation humaine reste primordiale dans notre activité : c’est un gage de confiance qui nous est cher.

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Etudes sectorielles, A la une

Caddie, entreprise alsacienne longtemps leader mondial du chariot de supermarché, a été placée en redressement judiciaire avec poursuite d’activité. Malheureusement, le tribunal de Saverne a rejeté les 2 offres de reprise déposées : 

Le groupe Cochez, actuel propriétaire, basé à Valenciennes (Nord),
La société Skade Management de Stéphane Dedieu, ancien propriétaire de Caddie. 

Caddie avait déjà connu 4 procédures de redressement judiciaire depuis 2012, confrontée à une trésorerie exsangue.
Une liquidation définitive, faute de solution de reprise viable, a finalement été prononcée le 16 juillet 2024.
Cette décision marque la fin d’une entreprise emblématique qui employait près de 110 salariés à Dettwiller, dans le Bas-Rhin.


Retour sur les grandes dates de la marque :

◆ 1928 : Création des Ateliers Réunis, qui transforment le fil d’acier pour fabriquer des mangeoires pour poussins et des appareils ménagers.

◆ 1957 : Création de la marque “CADDIE”.

◆ 1973 : Ouverture d’une 2ème usine à Drusenheim, entièrement automatisée et spécialisée dans la fabrication de chariots de supermarché.

◆ 2001 : Achat d’un site de production au Portugal, aujourd’hui appelé Caddie Portugal.

◆ 2017 : La production en France est concentrée sur un seul site dans des locaux neufs à Dettwiller.

◆ 2022 : Caddie est racheté par le groupe Cochez.


Longtemps en libre-service, les clients ont connu une première évolution avec le système de verrouillage grâce à une pièce de monnaie ou un simple jeton en plastique. Cela évitant que les chariots ne se retrouvent dans la nature.


Retour sur les raisons de cette liquidation :

Les difficultés financières de Caddie sont dues à plusieurs facteurs :

Concurrence accrue : L’entreprise a fait face à une forte concurrence, notamment de la part de fabricants étrangers qui proposent des produits similaires à des prix plus bas.
Changements dans les habitudes de consommation : Avec l’essor du commerce en ligne, la demande pour les chariots de supermarché traditionnels a diminué.
Problèmes de gestion : Caddie a connu plusieurs changements de direction et des problèmes de gestion qui ont affecté sa stabilité financière.
Charges sociales et dettes : L’entreprise a accumulé des dettes importantes, notamment envers l’Urssaf, ce qui a aggravé sa situation financière.

Cette situation complexe montre à quel point il est difficile pour certaines entreprises de s’adapter aux évolutions du marché et de ne pas anticiper les risques.

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A la une, Etudes sectorielles
Le secteur de la construction est une pierre angulaire de l’économie de l’UE. Il représente environ 9 % du PIB de l’UE, emploie directement 18 millions de personnes et soutient indirectement 24,2 millions d’emplois. Dans l’UE, ce secteur est composé d’environ 5,3 millions d’entreprises, dont plus de 99 % sont des petites et moyennes entreprises (PME).
Cela souligne le rôle important qu’il joue dans la croissance économique et la création d’emplois dans toute l’Europe.
Toutefois, son impact va au-delà de l’économie, puisqu’il permet de relever des défis sociaux, climatiques et énergétiques cruciaux.


LES PRINCIPAUX DÉFIS AUXQUELS EST CONFRONTÉ LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION EN EUROPE.

Améliorer la durabilité environnementale
Un parc immobilier ancien : De nombreux bâtiments en Europe sont anciens, ce qui entraîne une forte consommation d’énergie.
Mettre en œuvre de nouvelles technologies et méthodes pour améliorer la productivité et la durabilité.
Faible taux de rénovation : Il est essentiel d’augmenter le taux de rénovation pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions.
Selon Arthur D.litte, la rénovation de 35 millions de bâtiments d’ici à 2030 représente une formidable opportunité pour le secteur européen de la construction.
Cet objectif ambitieux s’inscrit dans la stratégie plus large de l’UE visant à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire les émissions de carbone, en s’alignant sur le Green Deal européen.
Promouvoir l’efficacité énergétique
Réutilisation et recyclage : Encourager l’utilisation de matériaux recyclés et réduire les déchets peut contribuer à créer un écosystème de construction plus durable.



La complexité des chaînes d’approvisionnement
Consommation d’intrants à forte intensité énergétique : Le secteur de la construction dépend fortement de matériaux tels que l’acier, le verre, l’aluminium, le ciment et divers produits chimiques, dont la production consomme beaucoup d’énergie.
Gestion de la chaîne d’approvisionnement : L’amélioration de l’efficacité et de la durabilité des chaînes d’approvisionnement est essentielle pour réduire l’empreinte environnementale globale.

Workforce Availability and Skills
La construction nécessite une main-d’œuvre importante, cependant il y a une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Vieillissement de la main-d’œuvre : De nombreux travailleurs expérimentés partent à la retraite, ce qui crée un vide à combler.
Attirer les jeunes travailleurs : Il est essentiel de rendre l’industrie de la construction plus attrayante pour les jeunes générations par le biais de programmes de formation et d’opportunités de carrière.
Le partenariat à grande échelle pour la construction dans le cadre du Pacte européen pour les compétences est une étape cruciale pour répondre à l’évolution des besoins du secteur de la construction. En visant à former au moins 30 % de la main-d’œuvre d’ici à 2030.

Tandis que les grandes entreprises du BTP sont bien armées pour mener à bien cette transformation, les sous-traitants et l’ensemble du tissu des PME et ETI restent sous pression. L’accès à la formation est beaucoup plus facile pour ces entreprises, de même que l’investissement dans des véhicules plus propres (car une grande partie de l’empreinte carbone de la construction réside dans le transport des matériaux).
Bouygues Construction, par exemple, communique largement sur ce point avec la mise en œuvre d’une « stratégie climatique ». Le déploiement de leur programme de formation interne « Action Climat » se poursuit, avec 43% des collaborateurs déjà formés.



ZOOM SUR LA SITUATION EN EUROPE

Selon le dernier rapport d’ING, les volumes de construction européens devraient connaître une baisse d’environ 1,5 % cette année en raison des taux d’intérêt élevés et de l’augmentation des coûts de construction. Il s’agit d’une baisse par rapport aux prévisions précédentes d’ING (-0,5%), principalement en raison des données révisées d’Eurostat. Toutefois, les perspectives pour l’année prochaine sont plus optimistes.
La production de matériaux de construction commence à montrer des signes de reprise, probablement grâce à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement et à la demande accrue pour les projets de rénovation et d’infrastructure.

La rénovation est en train de devenir un point central du secteur de la construction.
Au-delà des nouvelles maisons ou des nouvelles infrastructures, le marché de la réparation, de l’entretien et de l’amélioration (RMI) est également essentiel dans le secteur de la construction. « Le marché de la réparation, de l’entretien et de l’amélioration reste sous pression, car le coût de la vie continue d’influer sur les décisions des particuliers en matière de dépenses importantes », explique Gael Umano, souscripteur de risques pour le Royaume-Uni et adjoint au responsable des risques du groupe Cartan Trade. Il est important de suivre les données relatives au RMI pour mieux comprendre la tendance actuelle et l’impact qu’elle peut avoir sur les petites et moyennes entreprises de construction.

Selon Eurostat, de 2021 à 2026, le marché de la rénovation des bâtiments en Europe devrait augmenter de 55,6 milliards de dollars.

Malgré les perturbations temporaires causées par la pandémie de Covid-19 et la crise de l’énergie, les perspectives d’amélioration de l’efficacité énergétique et de la durabilité dans le secteur résidentiel pourraient être prometteuses. Cependant, Cartan Trade est plutôt prudent quant à l’impact à court terme de la détente des taux d’intérêt et de la fin de certaines subventions gouvernementales (comme le PTZ en France).

FOCUS PAR PAYS



Les différentes tendances des prix de l’immobilier dans l’UE

La Pologne et l’Espagne ont connu récemment des augmentations significatives des prix des logements neufs.
En revanche, la France et l’Allemagne enregistrent une baisse des prix des logements neufs et des logements existants.
Les Pays-Bas ont également enregistré une légère baisse des prix des logements neufs au cours du premier trimestre de cette année.

Dans de nombreux pays de l’UE, le marché du logement connaît une reprise des prix après une période de déclin.

En Pologne, les prix des logements existants ont augmenté de plus de 4 % au cours du premier trimestre de l’année.
De même, l’Espagne et les Pays-Bas ont vu les prix des logements augmenter de 2 % au cours de la même période.
En revanche, l’Allemagne, confrontée à une situation économique plus morose, a connu une baisse des prix des logements de 1,1 %.



Selon Christophe Pennellier, Senior VP & Chief Risk Officer de Cartan Trade, le marché de la construction reste sous pression et très exposé aux défaillances (c’est le secteur qui a connu la plus forte augmentation de défaillances en 2024, notamment en France).

En effet, le marché de la consommation reste atone, dans l’attente de la baisse des taux d’intérêt qui étouffe le marché. Mais la détente attendue des taux d’intérêt ne permettra qu’une reprise très lente de l’activité.

Une reprise significative des permis de construire sur une longue période sera nécessaire pour envisager une reprise de l’ensemble du secteur.

CARTAN TRADE : LES FACTEURS CLÉS POUR ÉVALUER LA SANTÉ FINANCIÈRE DES ACHETEURS

Gaël Umano
souligne plusieurs facteurs clés que Cartan Trade, en tant qu’assureur-crédit, analyse pour les grandes entreprises de construction :

Dépendance à l’égard des contrats anciens : L’évaluation de la santé financière de l’entreprise à travers le poids des contrats anciens, en particulier ceux à prix fixes, peut poser des défis importants dans un environnement d’inflation élevée ou moyenne.
Un cas très récent au Royaume-Uni : ISG, qui a déposé une demande d’administration le 19 septembre, accusant ces contrats hérités d’être à l’origine de son échec. Il s’agit de la plus grande faillite dans le secteur de la construction au Royaume-Uni depuis Carillion en 2018. ISG représentait un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards de livres sterling et employait environ 2 000 personnes.
Niveau d’endettement : Un niveau d’endettement élevé dans le secteur de la construction peut s’avérer particulièrement difficile lorsque les taux d’intérêt restent élevés.
Structure de la croissance : De nombreuses entreprises de construction courent après la croissance au détriment des marges.
Qualité du carnet de commandes : La qualité du carnet de commandes d’une entreprise de construction est cruciale, notamment en ce qui concerne la manière dont les contrats sont négociés (contrats à prix fixes ou indexés sur l’inflation).

Dans les années à venir, il sera également important de surveiller de près le niveau d’investissement engagé pour transformer ces entreprises et relever leurs principaux défis, ainsi que leur niveau d’endettement.
En évaluant ces facteurs spécifiques, Cartan Trade peut mieux analyser la résilience financière des entreprises de construction et fournir à nos clients des éléments significatifs pour sécuriser leur activité.

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Espace presse, A la une

Le 2 mai dernier, Cartan Trade a annoncé, la nomination de Sébastien Guidoni en tant que nouveau CEO. Fort de plus de 23 ans d’expérience en transformation et accélération acquise dans des situations très variées au sein de grands groupes d’assurance ou de start-ups, cette nomination promet d’accélérer la croissance et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’entreprise.









Sébastien Guidoni nous partage la nouvelle feuille de route de Cartan Trade.


En rejoignant Cartan Trade, il y a quelques mois comme COO, puis maintenant comme CEO, j’ai été impressionné par la rapidité de croissance de cette entreprise après seulement 2 ans d’existence, et par la forte implication de l’ensemble des équipes que je tiens une nouvelle fois à remercier. Les performances de la première phase de start-up sont remarquables et les sollicitations du marché dépassent nos espérances.

Cartan Trade est désormais solidement implantée dans quatre grands marchés européens : la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Benelux. L’entreprise repose sur une équipe solide, prête à soutenir sa croissance future.

Notre mission est de démocratiser l’assurance-crédit, en offrant à nos clients, quelle que soit leur taille, des garanties additionnelles adaptées pour sécuriser leur croissance grâce au transfert d’une partie du risque de défaut de paiement de leurs acheteurs.

La traction du marché est forte et notre pipeline bien fourni avec plus de 10 € milliards de couvertures engagées, ce qui me donne confiance en notre capacité à réussir en 2024. La nouvelle feuille de route pour les années à venir a été validée par nos actionnaires, renouvelant ainsi leur confiance dans le projet. 

Après cette première phase de démarrage, nos défis actuels sont désormais ceux d’une entreprise en phase de « scale-up » qui inscrit sa croissance à horizon 3 à 4 ans. Notre ambition est de construire une plateforme qui maîtrise à la fois sa croissance, son ratio de sinistralité et son Ebitda, avec un objectif affirmé de démontrer sa capacité d’extension.  

Avec mes collègues du Comex Alice de Brem (Commercial et Marketing), Christophe Pennellier (Risques, Recouvrement et Indemnisation) et Julien Madec qui nous rejoint début juillet en tant que CFO, nous devrons constamment choisir comment utiliser efficacement nos ressources pour investir de manière durable dans l’entreprise.

Nous comptons également renforcer les équipes. Le recrutement de nouveaux talents sera essentiel, dans tous nos métiers — commercial, risques, finance — mais également dans le domaine des données, où nous visons à construire un écosystème innovant et agile.

La data est un domaine que je connais bien. Construire un écosystème en coordonnant plusieurs solutions demande des efforts. Bien qu’il soit encore un peu tôt pour en parler, la data va prendre une place grandissante chez Cartan Trade.   

Pour piloter le développement en Europe, une équipe Leadership solide entoure le Comex de Cartan Trade. Elle est composée de nos directeurs régionaux : Anne Smadja pour la France, Matthew Wells pour le Royaume-Uni, Paolo Cioni pour l’Italie, et de Xander Nieuwenhuijsen supporté par Alice de Brem pour le Benelux, ainsi que Gael Umano, deputy Head of Risk. Avec leurs équipes, ils ont à cœur de développer Cartan Trade dans leurs marchés respectifs, en accompagnant localement nos clients et courtiers dans leurs défis quotidiens et en construisant des portefeuilles pérennes.

Notre priorité est de poursuivre notre développement à l’international sur ces 4 marchés avant d’envisager de nouvelles expansions. Des innovations produits majeures sont également en préparation et seront dévoilées en temps voulu.

Je suis convaincu, que Cartan Trade a tous les piliers nécessaires pour démontrer la capacité d’extension de son modèle et convaincre ainsi de nombreuses entreprises non assurées aujourd’hui de nous faire confiance.


Le communiqué de presse pour plus d’information

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Solutions, A la une

Avec Unlock Focus, choisissez les clients que vous souhaitez assurer contre les impayés !

 

Gagner de nouveaux marchés, en particulier à l’export, c’est une opportunité unique de développer votre chiffre d’affaires. Mais cela n’est pas sans risque pour votre entreprise.

Démarrer une relation commerciale avec un nouveau client ou accroître votre volant d’affaire avec un client existant nécessite une attention particulière et la mise en place de
« garde-fous » 

Qu’il s’agisse d’un client existant ou d’un nouveau client, à l’international, les informations financières sont plus complexes à obtenir, les procédures de relances et recouvrement plus sensibles, la connaissance de l’environnement économique plus trouble.

C’est d’autant plus vrai que les délais de paiement à l’international s’étendent sur des durées plus importantes. Cela constitue un risque qu’il est important d’appréhender avant d’accepter ce nouveau marché.









Transfert du risque

Cependant, il existe des solutions efficaces pour transférer ce risque à un assureur-crédit, offrant ainsi une protection essentielle pour la pérennité de votre entreprise.

Unlock Focus vous permet de bénéficier d’un accompagnement complet incluant tout à la fois : l’information, le suivi du risque, la stabilité de la garantie et le recouvrement, pour sécuriser une transaction clé pour votre entreprise. En optant pour le contrat Unlock Focus de Cartan Trade, votre entreprise se protège contre l’insolvabilité de l’acheteur final.

En cas de faillite de l’acheteur durant la période de fabrication de la marchandise (couverture du risque de fabrication) ou en cas de non-paiement de la marchandise à l’échéance de la facture, votre entreprise est indemnisée rapidement par Cartan Trade des frais engagés pour honorer vos engagements contractuels ou de la facture impayée, préservant ainsi votre trésorerie.


Être assuré contre les impayés offre également à votre entreprise la possibilité de bénéficier de financements optimisés. En effet, les organismes prêteurs sont souvent plus enclins à accorder des prêts ou des lignes de crédit lorsqu’une transaction est couverte par une assurance-crédit.


Découvrez tous les avantages de la solution Unlock Focus de Cartan Trade

En résumé, le transfert du risque d’impayé à un assureur-crédit est une solution efficace pour augmenter sereinement votre chiffre d’affaires, dans un environnement commercial imprévisible, tout en protégeant votre entreprise des pertes financières dues aux impayés clients. En savoir plus sur Unlock Focus.

Unlock Focus existe également en version « Multi » pour couvrir vos encours sur vos clients stratégiques, de façon revolving sur 12 mois ou en cas de pics d’activité lorsque votre limite de crédit interne est atteinte.

Découvrez Unlock Multi

 

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A la une, Etudes sectorielles
La situation du marché de la construction dans le secteur du logement neuf devient de plus en plus préoccupante.

Comment expliquer la chute des permis de construire (PC) ?

Lors de son bilan 2023, Pôle Habitat FFB expliquait que le contexte restait défavorable :

Hausse du coût des terrains, avec la mise en place du ZAN (Zéro artificialisation nette), qui vise à réduire les conséquences environnementales de la construction et de l’aménagement urbain sur les sols.

Flambée des coûts de construction observée depuis 2021, notamment due à l’explosion des prix des matériaux, ce qui impacté les prix ventes des produits finis. En ce qui concerne le prix de construction des maisons individuelles entre 2020 et 2023, on constate une hausse de +23,7 %.

Augmentation des taux de crédit qui touchent fortement les acquéreurs emprunteurs, depuis janvier 2022.


2023 – 2024

L’année 2023 a été marquée par une crise sans précédent. Les chiffres révélés par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) confirment un effondrement des activités. 


Selon Sitadel, les s
tatistiques de construction neuve, d’avril 2023 à mars 2024, 358.600 logements ont été autorisés à la construction. C’est :
88.500  logements de moins que lors des 12 mois précédents (- 19,8 %)
22% de moins que lors des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020). 


La situation continue de se dégrader en mars 2024 :


22.500 logements ont été mis en chantier, soit 1.300 de moins qu’en février (- 6 %).

Le nombre de logements débutés en mars 2024 est < de 30 % à sa moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.

 

Les régions les plus touchées

Selon les services du ministère de la Transition écologique, le nombre de permis de construire  a dégringolé : 
 de plus de 32% en Centre-Val de Loire,

de près de 29% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. 


A contrario, la crise est un peu moins violente :

en Occitanie (-15,8%),

dans les Hauts-de-France (-10,2%).


Les perspectives du marché de la construction dans le secteur du logement neuf

La Fédération française du bâtiment reste très pessimiste pour 2024, et parle d’un véritable crash avec seulement près de 250.000 logements commencés, soit un ratio de 8 mises en chantier pour 1 000 ménages en France, ce qui nous ferait revenir au niveau du début des années 1950 !

La baisse de l’inflation pourrait cependant permettre une légère détente du marché du crédit, mais elle serait contrebalancée par l’amputation des dispositifs de soutien au logement neuf.

Selon l’Observatoire des métiers du BTP, la crise du logement neuf existe, mais on note une augmentation de la demande de travaux en entretien-rénovation, notamment sur les rénovations énergétiques, qui semble être le seul secteur en croissance. 

En effet, le marché de la rénovation en France pourrait jouer un rôle pour compenser la baisse des permis de construire. Il devrait y avoir notamment une progression annuelle de 6.1% en 2025 et 2030 pour la rénovation énergétique, si toutefois les dispositifs d’aides étaient maintenus. 

De nombreux acteurs du secteur estiment que ce chiffre pourrait être abaissé dû : 

aux taux réduits de TVA (s’ils étaient revus à la hausse)
aux difficultés renforcées d’accès au financement pour les maîtres d’ouvrage
aux tensions sur les marges et des risques économiques pour les entreprises du bâtiment.


Enfin, les modifications apportées au budget 2024 sur le mécanisme “MaPrimeRénov” inquiètent les professionnels du secteur. En privilégiant les rénovations globales au détriment des travaux ciblés, la demande risque de chuter fortement.

 

Le gouvernement, quant à lui vient de proposer de relancer le marché à travers un projet de loi sur une offre de logements abordables, mais l’absence d’incitation fiscale, font douter les principaux acteurs. 

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