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Paris, le 27 novembre 2024 – Cartan Trade, l’insurtech spécialisée en assurance-crédit, annonce des résultats solides pour l’année 2024 et dévoile sa stratégie pour la période 2025-2027, tout en adaptant son Comité Exécutif.

Performances 2024

En ligne avec ses objectifs, Cartan Trade affiche des résultats conformes aux attentes sur tous ses marchés (France, UK, Benelux, Italie) tant au niveau des primes brutes émises (GWP) que du ratio Sinistres/Primes (Loss Ratio).

Le portefeuille de la société compte désormais près de 300 clients, répartis entre 38% de polices globales, 34% de Top up et 28% de Single Risk, avec un engagement total de 10 milliards d’euros, témoignant de l’intérêt croissant pour ses solutions innovantes dans un marché en pleine transformation.

 

Plan stratégique 2025-2027 : Les 3D

Pour accélérer sa croissance, Cartan Trade mise sur trois axes stratégiques :

Drive : Poursuivre la croissance durable des primes et de l’Ebitda tout en maintenant sous contrôle la sinistralité et en développant sa qualité de services.
Disrupt : Accélérer les investissements dans les nouvelles technologies et la data afin d’enrichir la souscription et le suivi des risques, tout en misant sur des partenariats innovants, notamment pour adresser les besoins des PME.
Develop : Attirer et intégrer des talents diversifiés pour soutenir son modèle de croissance et promouvoir l’assurance-crédit comme un secteur attractif et innovant.

Changements au sein du Comité Exécutif

Pour accompagner cette stratégie, Cartan Trade annonce une nouvelle organisation de son Comité Exécutif :
Christophe Pennellier (Directeur des Risques, Recouvrement et Indemnisation) renforce son rôle en matière de gestion des engagements et de relations avec les apporteurs de capacité (assureurs et réassureurs).

Islam Madani
(CTO) et Julien Madec (CFO), récemment intégrés à l’équipe, piloteront les projets d’innovation et d’excellence opérationnelle.

Anne Smadja
(Directeur France), Matthew Wells (Directeur UK, Irlande et Benelux), et Paolo Cioni (Directeur Italie) rejoignent également le Comité Exécutif. Après avoir développé avec succès leurs marchés, ils joueront un rôle clé dans la croissance et la consolidation de Cartan Trade en Europe.

Enfin, Alice de Brem Directrice Commerciale, Distribution et Marketing, quittera l’entreprise pour relever de nouveaux défis après avoir contribué significativement à son succès.
Ces évolutions, effectives immédiatement, visent à accompagner la croissance de Cartan Trade tout en renforçant son positionnement comme acteur incontournable du marché.


Un engagement renouvelé envers nos partenaires

Après bientôt 3 ans, Cartan Trade réitère son engagement envers ses partenaires et clients, avec une organisation solide et optimisée pour répondre aux besoins du marché et offrir des solutions toujours plus adaptées et innovantes.


À propos de Cartan Trade :

Créée fin 2021, Cartan Trade, la nouvelle insurtech spécialisée en assurance contre les impayés pour les entreprises, est née d’une conviction forte : démocratiser l’assurance-crédit auprès des entreprises, le plus souvent non assurées, en proposant des solutions combinant assurance-crédit traditionnelle et solutions plus modernes.

Avec l’appui de partenaires financiers reconnus, SV One SAS (fond ventures du Groupe SCOR), Bpifrance, via son fonds Large Venture, Quattro Holding (holding d’investissement réunissant plusieurs personnalités qualifiées de l’assurance-crédit en Europe) et Intact Financial Corporation, un des principaux fournisseurs d’assurance spécialisée dans le monde, Cartan Trade est un projet entrepreneurial, collectif et durable.

Après le lancement en France janvier 2022, la croissance de Cartan Trade est très rapide avec l’ouverture de nouvelles implantations au Benelux (novembre 2022), en Italie (décembre 2022), puis en février 2023 au Royaume-Uni.

Partenaire de plus de 70 courtiers, Cartan Trade accompagne près de 300 entreprises de toute taille, en Europe, réalisant leur chiffre d’affaires en France ou à l’international, avec une gamme de solutions complète entièrement digitalisées.


Plus d’info sur Cartan Trade : Qui sommes-nous ? – Cartan Trade

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Note de Christophe Pennellier, Senior VP & Chief Risk Officer chez Cartan Trade, l’insurtech qui démocratise l’assurance-crédit, notamment pour les PME en Europe.

Cartan Trade se distingue par son approche innovante et digitalisée, offrant des solutions modernes et adaptées aux entreprises de toutes tailles. La société apporte au quotidien des éclairages aux décideurs européens, tout en soutenant et sécurisant leur business.

Fort de son expérience de plus de 30 ans, Christophe Pennellier joue un rôle clé dans la gestion des risques, contribuant à la mission de Cartan Trade de rendre l’assurance-crédit plus accessible et efficace. 

Il nous partage, aujourd’hui, sa vision éclairée sur la situation économique actuelle de la France.


LES PRINCIPALES TENDANCES ÉCONOMIQUES EN FRANCE

La confiance des chefs d’entreprise s’est dégradée sur 2024.
Les incertitudes concernant les politiques publiques, les interrogations autour du budget et la nécessité de réduire les déficits publics font peser une véritable menace sur une croissance déjà fragilisée.

Les récentes annonces autour de la réduction des déficits publics (de 6.1% à 5% sur 2025), les baisses de dépenses publiques et les hausses d’impôts auront des conséquences négatives sur l’investissement et la consommation. 

Dans ce contexte, la France est sous surveillance accrue des marchés financiers et des agences de notation du fait du scepticisme des experts sur la nouvelle trajectoire de déficit.

La dette française est désormais plus coûteuse avec des taux d’intérêts plus élevés pour la souscription d’obligations d’État françaises (OAT). Ces taux sont désormais plus importants que ceux de l’Espagne ou du Portugal. Notons qu’environ 54 % des titres de dette publique et privée française étaient détenus par des non-résidents au 2ème trimestre 2024. Cette forte proportion de dette détenue par des investisseurs étrangers rend la France particulièrement sensible aux perceptions et aux décisions de ces investisseurs.

Le contexte mondial est marqué par plusieurs incertitudes géopolitiques entre les prochaines élections aux États-Unis, la situation au Moyen-Orient, la guerre russo-ukrainienne… Cette combinaison complexe a un impact significatif sur l’économie française.

Dans cet environnement économique instable, les chefs d’entreprise adoptent une position attentiste et préfèrent retarder leurs investissements. 



FOCUS SUR LES DIFFÉRENTS SECTEURS

Les secteurs sur lesquels nous ne prévoyons pas de dégradation sur 2025 :  

L’agroalimentaire reste un secteur clé de l’économie française. Nous sommes toujours considérés comme une puissance agricole avec une part importante dans les exportations françaises. Les tensions géopolitiques accentuent une pression sur les prix agricoles. Quant aux phénomènes climatiques (El Niño, les fortes précipitations qui ont perturbé les récoltes de 2024, …), ils constituent des aléas de nature à perturber un cycle de croissance qui reste encore bon.

Le secteur de l’énergie présente des besoins d’investissements afin de modifier le mix énergétique français encore trop dépendant du carbone (60% de la consommation). Les énergies renouvelables augmentent progressivement leur place sous l’effet de la politique climatique. La place du nucléaire dans ce mix énergétique (36%) confère à la France un savoir-faire reconnu à l’international, et les investissements à réaliser pour moderniser et agrandir le parc nucléaire offrent de belles perspectives.

L’industrie pharmaceutique française connaît une année 2024 dynamique et tirée par l’innovation. La demande à l’international reste bien orientée sur un secteur dominé par les « Big Pharma » parmi lesquels Sanofi figure en bonne place.  Le développement des mécanismes de couverture sociale, dans des pays qui en étaient dépourvus jusqu’à la crise Covid, offre des perspectives intéressantes mais la concurrence est très rude sur les génériques. 

Pour les autres secteurs, nous sommes sur des risques élevés voir très élevés.

La construction reste le secteur le plus lourdement touché par la remontée des défaillances depuis 2 ans. Plusieurs phénomènes se conjuguent pour expliquer la chute des mises en construction et celle de l’activité : des taux d’intérêts élevés, des investissements fonciers en forte baisse, des coûts matières et énergétiques difficiles à répercuter pour les constructeurs et artisans, et enfin, une chute des transactions immobilières chez les particuliers. 

Dans un premier temps, le logement neuf a été l’activité la plus touchée par ce ralentissement mais la rénovation souffre désormais en dépit de besoins importants, notamment sur la rénovation thermique et la mise aux normes des bâtiments. L’instabilité des aides dans ce domaine avec des changements des conditions fiscales et d’accès aux subventions qui sont modifiées régulièrement, avec une baisse de leur attractivité, privent les acteurs et les clients d’une visibilité nécessaire pour lancer des chantiers.
Enfin, le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) a pour effet de limiter et de rendre difficile tout nouveau projet. Les besoins en logement restent importants en France et la baisse des taux ainsi qu’un assouplissement de la politique des banques sur la délivrance des prêts immobiliers pourraient apporter un peu d’oxygène sur 2025. 

L’Industrie automobile est actuellement sous pression face à un marché qui s’est fortement ralenti en 2024 avec la chute des ventes de véhicules électriques à un moment où l’ensemble des constructeurs consacrent une part massive de leurs investissements sur le moteur électrique. L’échéance 2035 qui doit marquer l’interdiction de production de nouveaux modèles thermiques impose ces investissements vers une transition de l’outil industriel et l’adaptation de l’ensemble de la filière. Le coût des véhicules électriques reste un frein majeur à l’achat. La pression et les aides à l’achat sont complexes à mettre en œuvre et leurs conditions changent trop régulièrement pour rassurer les acheteurs. En outre, la concurrence chinoise sur les véhicules reste très agressive, les barrières douanières dressées par l’Europe font effet pour l’instant mais la pression de la Chine et sa volonté de produire au sein de l’UE pourraient affaiblir la position de Bruxelles.

La hausse du coût de l’énergie pèse également sur la situation de la filière, comme le montrent les annonces de résultats revus à la baisse sur 2024. Ces difficultés pèsent sur  les sous-traitants qui subissent déjà une hausse des défaillances. 

La baisse des taux d’intérêts, les derniers efforts consentis par les constructeurs sur les véhicules électriques, la nécessité de « décarboner » le parc automobile, le renouvellement de l’offre produits et l’engouement du « vintage » sont autant d’éléments intéressants pour ce secteur (le succès du dernier Mondial à Paris en atteste), mais la transition sera longue et très coûteuse sous la pression grandissante d’une concurrence hors UE.

La métallurgie est frappée par les difficultés de l’économie chinoise, premier producteur mondial d’aciers (55% des aciers produits en 2023). La crise de l’immobilier et de la construction, premier débouché de cette production d’acier, a conduit la Chine à exporter massivement ces aciers provoquant une chute brutale des cours à partir de l’été 2024. L’ensemble des sidérurgistes, dans le monde, subissent de plein fouet ces chutes de prix dans une période où l’industrie ralentit et où les besoins d’investissements restent importants (notamment sur la décarbonation). Certains acteurs ont déjà réduit leur capacité de production et certains ont même arrêté leur activité comme Huachipato, le premier aciériste du Chili. 

Cette situation fragilise les acteurs de la filière, les négociants et revendeurs se retrouvant avec des stocks achetés au prix fort et subissant des dévalorisations importantes qui mettent à mal leur situation financière.

Le contexte économique global actuel en France demeure incertain. La croissance devrait poursuivre son érosion en 2025 dans un contexte de politique intérieure instable et des tensions géopolitiques toujours présentes. Cet environnement pèse sur le moral des chefs d’entreprises et des ménages. L’épargne étant toujours élevée au dépend de la production.


LES DÉFIS INTERNATIONAUX POUR L’ÉCONOMIE FRANÇAISE

Le positionnement de la France est également ébranlé par le non-respect permanent des critères de convergences exigés par l’Euro, aucun des plans proposés jusqu’à présent n’ayant pu atteindre les résultats escomptés. La France est désormais placée sous surveillance pour déficit excessif et la pression s’accentue de la part des agences de notation qui ont toute placé la France en perspective négative. Une dégradation de la note aurait pour effet de surenchérir le coût de la dette et si les dernières émissions d’OAT par France Trésor à l’été 2024 a rencontré un bon accueil de la part des investisseurs, il n’en demeure pas moins vrai que le spread avec le taux allemand s’accentue et le coût de la dette devient plus important. 

Au niveau européen, le ralentissement constaté en Allemagne est aussi un point d’attention majeur car, non seulement, il s’agit du premier partenaire économique de la France mais, également, le moteur principal de la zone Euro. L’Allemagne souffre principalement de la baisse de ses exportations, point fort de son économie, à destination de deux de ses principaux débouchés, la Chine et la Russie. Les relais de croissance ne sont pas nombreux dans un pays qui a toujours privilégié l’épargne à la consommation et qui connaît une crise démographique persistante. Les difficultés de l’Allemagne s’expliquent également par les coûts et les conditions d’accès à l’énergie, à la suite du choix stratégique de sortie du nucléaire créant une dépendance vis-à-vis de la Russie, pour la première industrie d’Europe. 

Enfin, l’environnement international reste un facteur d’instabilité pour les prévisions 2025. Les élections américaines de novembre sont porteuses d’incertitudes, le conflit à l’est de l’Europe s’enlise et les tensions persistantes au Moyen Orient font, à la fois, peser une menace sur les cours du pétrole et perturbe le commerce international dans le golfe d’Aden rendu difficilement navigable et dont le contournement surenchéri les coûts de transports. Il conviendra également de suivre la politique de relance de la Chine avec, en parallèle, une pression grandissante sur Taïwan qui peut devenir un nouveau point conflictuel avec l’occident et déstabiliser le marché de l’électronique. 


Sur un plan plus structurel, l’Europe accuse un retard grandissant sur l’innovation technologique avec les Etats-Unis et l’Asie. Le rapport Draghi a mis en évidence ce retard et l’absence de l’Europe sur les dernières avancées technologiques, notamment l’AI, peut amener des concentrations d’investissements en dehors de l’Europe et conduire à une fuite de la matière grise vers des pays plus attractifs. Ce rapport appelle l’UE à mener un plan d’investissement massif pour combler une partie de ce retard mais les pays européens restent très divisés autour du financement avec des situations budgétaires et d’endettements très disparates. Il est désormais très clair que ce décrochage de l’Europe sur les technologies constitue une menace pour son économie.  


L’INNOVATION UN FACTEUR DE RELANCE ÉCONOMIQUE


L’innovation est souvent considérée comme un moteur essentiel pour la relance économique. Cela montre que les entreprises ont confiance en leur avenir. Elles investissent pour répondre aux nouvelles demandes du marché. C’est un point qui est effectivement extrêmement important. 

En même temps, il faut bien prendre en compte que ces investissements s’amortissent très lentement.  C’est donc une prise de risque sans connaître l’impact sur le résultat final. 


L’ASSURANCE-CRÉDIT UN LEVIER DE RÉPONSE DANS CE CONTEXTE.

Sur ces derniers mois nous avons pu faire le constat d’une érosion de la croissance, d’une remontée des défaillances dans la plupart des pays européens, particulièrement en France, et une étude récente de la Banque de France fait état d’un dérapage des délais de règlements fournisseurs en contradiction avec les obligations de loi LME. 

Dans ce contexte, l’assurance-crédit peut jouer un rôle crucial en offrant de la visibilité sur la santé financière de ses acheteurs, en France et partout dans le monde, ainsi qu’une protection contre les impayés, permettant ainsi aux entreprises de sécuriser les transactions commerciales et de naviguer plus sereinement dans un environnement économique incertain.

Cartan Trade a une politique générale de souscription qui prend en compte les micros-événements propres aux secteurs et à la situation de chaque entreprise. Pour Christophe Pennellier, il est essentiel dans de telles circonstances, de revenir aux fondamentaux de gestion de trésorerie pour protéger son entreprise

Après avoir profité d’un accès au crédit peu cher, il est impératif de retrouver de bonnes habitudes de gestion de trésorerie.

Cela doit passer par une gestion fine des délais de règlement, qui se dégradent à nouveau en France.

Après une période marquée, pour les entreprises, par des niveaux de trésorerie globalement confortables sous l’effet des PGE, le poste clients redevient un actif clé pour le financement de cycle d’exploitation. Il convient de le sécuriser afin d’en assurer la mobilisation.

Enfin, sécuriser les approvisionnements en période économique difficile est important pour maintenir la continuité des opérations et minimiser les risques.


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Assurance-crédit, A la une, Espace presse
Retrouvez l’interview de Alice DE BREM VP – Group Head of Market Management, Commercial and Distrinution et Anne SMADJA Head of Cartan Trade France en collaboration avec l’AFDCC




Cartan Trade est le dernier-né des assureurs-crédit. Pouvez-vous nous présenter votre société et les principales réalisations depuis votre lancement en janvier 2022 ?


[Alice de Brem] Cartan Trade est née d’une conviction forte : dans un monde où les crises économiques et politiques se multiplient, les entreprises ont besoin de solutions pour renforcer leur résilience dans un marché d’assurance concentré et en manque de capacités. En combinant solutions traditionnelles et modernes, nous proposons des capacités additionnelles au travers d’une gamme variée de produits (contrats d’assurance-crédit sur l’intégralité du chiffre d’affaires, de façon ciblée sur certains acheteurs et en complément des contrats existants).


Cartan Trade compte 28 collaborateurs présents sur 4 principaux marchés : la France, l’Angleterre, l’Italie, et le Benelux. Nous distribuons nos solutions en Europe auprès de plus de 70 courtiers et accompagnons, 2 ans après notre création, environ 300 clients de toute taille et plus de 10 milliards d’engagements à ce jour. Après 2 ans, nos actionnaires ont renouvelé leur confiance dans le projet en apportant à Cartan Trade les fonds nécessaires à l’accompagnement de notre très belle croissance. Cette levée de fonds s’accompagne d’une nouvelle feuille de route, avec pour objectif d’accélérer et consolider notre croissance et démontrer ainsi la capacité d’évolution de notre modèle.

Notre dossier Fonction Crédit est consacré à l’anticipation et la gestion des défaillances, au recouvrement et à la gestion du BFR. Pouvez-vous nous rappeler en quoi vos services permettent des gains visibles sur ces 3 domaines ?

[Alice de Brem] Anticiper est le maître mot de la bonne gestion des risques. Cette anticipation passe par une bonne visibilité de la qualité de ses clients pour structurer son panel de clients et identifier les poches de rentabilité à développer. Cette information doit être exploitée de façon optimale pour prendre les bonnes décisions au bon moment. Par exemple, être alerté d’une information négative récente sur un acheteur juste avant la livraison de la marchandise permet d’éviter de nombreux écueils. À l’inverse, être rassuré et informé sur la bonne évolution d’un client permet de concentrer les efforts commerciaux sur des opportunités de développement avec celui-ci. C’est ce que nous proposons à nos clients.

Par ailleurs, confier son recouvrement à un expert tel que Cartan Trade permet aux entreprises clientes de ce service de générer des gains significatifs. À la fois par la rapidité de prise en charge, d’analyse et de lancement des dossiers, facteur clef dans la réussite du recouvrement, mais aussi par le recours à notre réseau de partenaires implantés au plus près des débiteurs, qui connaissent les procédures, la règlementation et les pratiques locales.
Les gains sont également visibles sur la gestion de la trésorerie et l’optimisation du BFR, car l’assurance-crédit permet aux Directions Financières de maîtriser les flux de trésorerie et le DSO. Avoir un Credit Management structuré favorise la confiance des partenaires et des établissements financiers, qui peuvent également bénéficier de l’indemnisation en cas de créance financée revenue impayée.



Étant donné la situation économique actuelle en France et à l’international, comment le marché de l’assurance-crédit s’adapte-t-il et quelles sont vos prévisions pour les mois et années à venir ?

[Anne Smadja]
Historiquement, les cycles de crise économique étaient relativement espacés, mais ces dernières années, nous observons, comme nos clients, des cycles économiques plus courts et plus intenses. Par exemple, si l’on reprend les évènements de ces 4 dernières années, nous avons fait face en France, d’abord à la crise Covid, puis aux impacts du conflit entre la Russie et l’Ukraine (gel des avoirs, inflation, hausse des prix des matières premières…) pour enfin affronter les incertitudes liées à l’environnement politique, augmentant ainsi la pression sur les entreprises et mettant à mal leur résilience.

Face à ces nouveaux défis, nos clients sont amenés à revoir leurs plans stratégiques, à se diversifier, investir de nouveaux marchés et se restructurer. En tant qu’assureur-crédit, nous suivons ces évolutions pour offrir nos couvertures et réduire les risques.
À titre d’exemple, nos clients expriment un besoin fort de stabilité des garanties délivrées. Pour y répondre, nous avons intégré plusieurs mécanismes dans nos contrats : la délivrance de garanties non annulables à la demande, ou la couverture de contrats et commandes spécifiques même en cas de dégradation de leur acheteur.

Certains disent que l’assurance-crédit « coûte cher ». Quels seraient vos arguments pour démontrer le ROI d’un contrat par rapport à de l’auto-assurance ?

[Anne Smadja] D’un point de vue factuel, on compare souvent l’indemnisation avec la prime pour estimer le ROI d’un contrat. Cette approche est simple et tangible, mais l’indemnisation n’est pas le seul gain d’un contrat d’assurance-crédit. Pour avoir une approche plus globale du ROI d’un contrat d’assurance, il faut considérer les économies réalisées sur les autres postes budgétaires de l’entreprise, à commencer par le coût de l’achat d’informations et des agences de recouvrement. Ensuite, il faut valoriser beaucoup d’autres gains, certes plus difficiles à quantifier, mais qui sont pourtant bien réels puisque liés à l’utilisation optimale des ressources internes et des gains de productivité tout au long de la chaîne de valeur : gain de temps commercial, de la gestion des comptes clients et réduction du temps de traitement des dossiers contentieux…

Par exemple, en cas d’impayés, l’entreprise doit souvent trouver une solution dans l’urgence pour pallier l’impact de cet impayé sur sa trésorerie en sollicitant ses partenaires financiers.
L’indemnité que l’assureur versera permettra à l’entreprise de passer ce défaut de trésorerie sans encombre, permettant ainsi de préserver sa crédibilité vis-à-vis des partenaires et l’obtention de meilleures conditions d’accès au financement.

Pour faciliter in fine l’appréciation du coût réel des garanties achetées, chez Cartan Trade, nous avons développé un système de « Pay as you use ». Grâce à ce système totalement automatisé, nos clients savent exactement quelles sont la valeur de chaque limite de crédit achetée pour piloter leur budget en toute sécurité. Ce modèle permet une transparence totale des coûts et des bénéfices, offrant ainsi une vision claire du retour sur investissement de l’assurance-crédit par rapport à une politique d’auto-assurance.



L’optimisation du BFR passe également par l’optimisation des délais de paiement et la réglementation européenne est en train d’évoluer sur ce sujet. Pouvez-vous nous partager les informations en votre possession et nous dire quels vont être les impacts probables pour les entreprises françaises ?

[Alice de Brem] Le projet de l’Union européenne vise à protéger les entreprises, notamment les PME, en réduisant les délais de paiement qui peuvent déstabiliser leur trésorerie et entrainer des défaillances. Rappelons qu’une défaillance sur 4 est liée à un retard de paiement. Cette initiative est louable, car elle cherche à éviter que les entreprises ne subissent des retards de paiement excessifs. Toutefois, ce projet pourrait avoir des effets néfastes, en particulier pour le commerce ou le négoce où les cycles de trésorerie dépendent fortement du crédit fournisseur pour financer les stocks et des délais de règlement des clients. Le projet fait état d’un délai maximum de 30 jours sans exception, ce qui diffère de la loi LME qui avait prévu des exceptions ciblées pour certains secteurs à activité saisonnière nécessitant une approche plus adaptée.

Cette réduction à 30 jours peut profiter aux micro-entreprises et inciter les grandes entreprises, souvent considérées comme de mauvais payeurs, à respecter des délais plus supportables pour leurs fournisseurs. Cependant, toutes les études sur ce projet s’accordent sur le fait que cela entraînera des coûts de trésorerie significatifs pour les entreprises. Le Parlement Européen a proposé des amendements de nature à prendre en considération les spécificités de certains secteurs jusqu’à 60 jours, voire 120 jours pour les secteurs présentant un caractère saisonnier ou une
rotation lente des stocks.



Pour finir, si vous ne deviez citer deux ou trois éléments qui vous différencient des autres acteurs du marché, quels seraient-ils ?

[Anne Smadja] L’offre de Cartan Trade est différenciante à de nombreux égards. Avec le Comex de Cartan, forts de nos expériences respectives dans le domaine, nous avons cherché à identifier les points de crispation des entreprises assurés-crédit ainsi que les freins à l’adhésion à l’assurance-crédit pour les entreprises non assurées, avec pour objectif affirmé d’y répondre au travers de nos solutions et de notre plateforme clients.

Ces efforts se traduisent en engagements concrets. Tout d’abord, la transparence. Les contrats d’assurance sont complexes nous le savons tous, et les contrats d’assurance-crédit le sont encore plus. Chez Cartan, nous avons été particulièrement attentifs à rédiger les clauses, et notamment les exclusions, de manière claire pour éviter tout malentendu en cas de sinistre. Cette clarté simplifie la gestion du contrat et permet d’automatiser de nombreuses actions pour gagner en rapidité.

Ensuite, la modularité de nos contrats est un point crucial. Ce n’est pas l’assureur qui doit imposer son contrat, au contraire ! Le client et son courtier peuvent co-construire leurs couvertures grâce aux options disponibles. Cela permet d’adapter les solutions à leurs besoins spécifiques.

Enfin, la stabilité des couvertures : nos clients peuvent à tout moment souscrire des garanties non annulables, ou opter pour des couvertures de contrats pour sécuriser leurs projets à long terme. Grâce à notre plateforme digitale, clients et courtiers ont rapidement accès à nos solutions et à nos experts, car la relation humaine reste primordiale dans notre activité : c’est un gage de confiance qui nous est cher.

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Le 2 mai dernier, Cartan Trade a annoncé, la nomination de Sébastien Guidoni en tant que nouveau CEO. Fort de plus de 23 ans d’expérience en transformation et accélération acquise dans des situations très variées au sein de grands groupes d’assurance ou de start-ups, cette nomination promet d’accélérer la croissance et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’entreprise.









Sébastien Guidoni nous partage la nouvelle feuille de route de Cartan Trade.


En rejoignant Cartan Trade, il y a quelques mois comme COO, puis maintenant comme CEO, j’ai été impressionné par la rapidité de croissance de cette entreprise après seulement 2 ans d’existence, et par la forte implication de l’ensemble des équipes que je tiens une nouvelle fois à remercier. Les performances de la première phase de start-up sont remarquables et les sollicitations du marché dépassent nos espérances.

Cartan Trade est désormais solidement implantée dans quatre grands marchés européens : la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Benelux. L’entreprise repose sur une équipe solide, prête à soutenir sa croissance future.

Notre mission est de démocratiser l’assurance-crédit, en offrant à nos clients, quelle que soit leur taille, des garanties additionnelles adaptées pour sécuriser leur croissance grâce au transfert d’une partie du risque de défaut de paiement de leurs acheteurs.

La traction du marché est forte et notre pipeline bien fourni avec plus de 10 € milliards de couvertures engagées, ce qui me donne confiance en notre capacité à réussir en 2024. La nouvelle feuille de route pour les années à venir a été validée par nos actionnaires, renouvelant ainsi leur confiance dans le projet. 

Après cette première phase de démarrage, nos défis actuels sont désormais ceux d’une entreprise en phase de « scale-up » qui inscrit sa croissance à horizon 3 à 4 ans. Notre ambition est de construire une plateforme qui maîtrise à la fois sa croissance, son ratio de sinistralité et son Ebitda, avec un objectif affirmé de démontrer sa capacité d’extension.  

Avec mes collègues du Comex Alice de Brem (Commercial et Marketing), Christophe Pennellier (Risques, Recouvrement et Indemnisation) et Julien Madec qui nous rejoint début juillet en tant que CFO, nous devrons constamment choisir comment utiliser efficacement nos ressources pour investir de manière durable dans l’entreprise.

Nous comptons également renforcer les équipes. Le recrutement de nouveaux talents sera essentiel, dans tous nos métiers — commercial, risques, finance — mais également dans le domaine des données, où nous visons à construire un écosystème innovant et agile.

La data est un domaine que je connais bien. Construire un écosystème en coordonnant plusieurs solutions demande des efforts. Bien qu’il soit encore un peu tôt pour en parler, la data va prendre une place grandissante chez Cartan Trade.   

Pour piloter le développement en Europe, une équipe Leadership solide entoure le Comex de Cartan Trade. Elle est composée de nos directeurs régionaux : Anne Smadja pour la France, Matthew Wells pour le Royaume-Uni, Paolo Cioni pour l’Italie, et de Xander Nieuwenhuijsen supporté par Alice de Brem pour le Benelux, ainsi que Gael Umano, deputy Head of Risk. Avec leurs équipes, ils ont à cœur de développer Cartan Trade dans leurs marchés respectifs, en accompagnant localement nos clients et courtiers dans leurs défis quotidiens et en construisant des portefeuilles pérennes.

Notre priorité est de poursuivre notre développement à l’international sur ces 4 marchés avant d’envisager de nouvelles expansions. Des innovations produits majeures sont également en préparation et seront dévoilées en temps voulu.

Je suis convaincu, que Cartan Trade a tous les piliers nécessaires pour démontrer la capacité d’extension de son modèle et convaincre ainsi de nombreuses entreprises non assurées aujourd’hui de nous faire confiance.


Le communiqué de presse pour plus d’information

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Lancée il y a plus de 2 ans et dirigée par Eric Lenoir, Cartan Trade s’est installée sur le marché de l’assurance-crédit en apportant une capacité additionnelle à travers une nouvelle offre de produits simplifiée, innovante et pertinente.

Ce projet a été concrétisé en un temps record. Cartan Trade est aujourd’hui dotée d’une équipe solide et reconnue, ayant prouvé sa crédibilité en France, au Benelux, en Italie et au Royaume-Uni.

Aujourd’hui, Cartan Trade ouvre une nouvelle page de son histoire avec un nouveau plan ambitieux pour les années à venir.

Dans ce cadre, le Conseil a nommé Sébastien Guidoni, COO depuis 6 mois, comme CEO de Cartan Trade.

Sébastien aura pour mission de mener à bien la phase d’accélération de Cartan Trade avec le défi de réussir son changement d’échelle ou Scale-up.





Sébastien connait déjà bien Cartan Trade et apporte plus de 23 ans d’expérience en transformation et accélération acquise dans des situations très variées au sein de grands groupes d’assurance ou de start-ups. Expérimenté à la fois dans la dimension commerciale et dans la gestion technique et financière, il a démontré, dans des contextes multiculturels, sa capacité à articuler, accélérer et délivrer de manière entrepreneuriale des projets ambitieux. Son approche, à la fois pragmatique et humaine, est animée par une volonté permanente de construire des équipes diverses, complémentaires et efficaces.

L’équipe Cartan Trade est prête à relever ses nouveaux défis  (continuer à soutenir la dynamique commerciale, maintenir une souscription de qualité, asseoir la trajectoire de rentabilité tout en continuant à investir dans les technologies et les équipes), avec le soutien réaffirmé de ses actionnaires et de ses associés individuels.


Les associés et les membres du Conseil tiennent à remercier Eric Lenoir pour sa contribution incontestable et expriment leur pleine confiance à Sébastien Guidoni, ainsi qu’aux équipes de Cartan Trade pour mener à bien et avec succès leurs missions.

Retrouvez le communiqué – Changement de CEO

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Cartan Trade lance ses activités au Royaume-Uni, et recrute Matthew Wells, en qualité de responsable du Royaume-Uni et de l’Irlande

Cartan Trade UK

« Le Royaume-Uni est un marché très concurrentiel. Cependant nous sommes convaincus d’apporter une nouvelle offre à forte valeur ajoutée avec Cartan Trade UK. Elle est capable de protéger le chiffre d’affaires des petites entreprises à une époque où la trésorerie est essentielle. Matthew Wells est un professionnel reconnu, il connait parfaitement ce marché et dispose d’un réseau de courtiers, qui nous permettra d’assurer au mieux notre présence dans nos nouveaux bureaux de Londres et de Manchester » déclare Eric Lenoir, Président de Cartan Trade.

Je suis heureux de participer à cette nouvelle aventure dans le secteur de l’assurance-crédit. Cartan Trade dispose d’une équipe d’excellents professionnels de l’assurance-crédit dont le but est de rendre l’assurance-crédit accessible, facile d’utilisation et sur mesure. Avec une telle expertise sur le marché du courtage anglais, Cartan Trade possède un fort potentiel pour faire croître son portefeuille et pour proposer une offre innovante, digitale et disruptive en mettant l’expérience client au premier rang de nos priorités. Un défi que je suis heureux de relever “, a déclaré Matthew Wells, responsable du Royaume-Uni et de l’Irlande.


Matthew Wells – Responsable Cartan Trade UK

Matthew Wells est titulaire d’un Bachelor of Science (BSc) en économie. Il a commencé sa carrière dans le secteur du leasing de véhicules pendant 4 ans, avant de rejoindre Euler Hermès (Allianz Trade) en 2001, où il a occupé différents postes commerciaux. Le plus récent étant celui de Directeur commercial pour l’APAC.


Lire le Communiqué : Cartan Trade – Lancement UK

Note :

L’assurance-crédit permet aux dirigeants d’entreprises de faire :
– du commerce avec leurs clients existants,
– d’acquérir de nouveaux clients,
– de se développer sur de nouveaux marchés,
tout en garantissant le paiement de leurs créances commerciales.

L’assurance-crédit leur permet de se protéger de créances commerciales contre les défaillances et les faillites des acheteurs. Elle offre aussi de nombreux avantages aux dirigeants d’entreprises, tels que :
– l’augmentation des ventes,
– la sécurisation des comptes clients,
– la pérennisation des résultats 
– la possibilité de vendre davantage et de se développer sur de nouveaux marchés… 

Contactez Cartan Trade pour plus d’informations.

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Espace presse

Eric Lenoir, Président de CARTAN TRADE fait le point sur les défaillances d’entreprises en France.


En effet, la Banque de France vient de publier le chiffre des défaillances en France pour 2022 et le constat est limpide : +48% par rapport à 2022 avec une concentration sur les entreprises les plus fragiles de notre tissu économique, les TPE et PME.

 

Retrouvez son analyse et l’importance de sécuriser au mieux les échanges commerciaux

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Espace presse

2022 restera une année importante pour nous, avec le lancement de Cartan Trade. Notre Insurtech propose aux entreprises, en France et en Europe, de la capacité additionnelle tout en mettant le digital au centre du parcours client.

Éric Lenoir, Président de Cartan Trade revient sur la rapide montée en puissance de Cartan Trade tout au long de l’année 2022, ses réalisations, ses produits, son offre de services et les piliers de la feuille de route 2023 !



De nombreuses solutions innovantes ont permis à nos clients et courtiers d’obtenir des garanties en France et à l’international.

Nous vous remercions chaleureusement pour toutes ces belles collaborations, et toutes celles à venir.
Toute l’équipe de Cartan Trade se réjouit de partager avec vous, en 2023, de nouveaux projets de développement.


Belle année 2023 !

Retrouvez nos vœux en video

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